Gustave Flaubert

« Grisons-nous avec l’encre, puisque le nectar des dieux nous manque ». L’écrivain restera toute sa vie fidèle à cette maxime. Né en 1821 à Rouen, Gustave Flaubert n’est pas devenu médecin comme son père. Victime de langueur et de crises nerveuses, il interrompt ses études de droit et préfère la littérature. Installé à Croisset, au bord de la Seine, il entreprend la rédaction des plus grands chefs-d’œuvre romantiques du XIXe siècle. Madame Bovary paraît en feuilleton en 1856. Le roman fera l’objet d’un procès pour outrage aux bonnes mœurs dont l’écrivain sortira acquitté. Suivra en 1862 la publication de Salammbô, inspiré de ses voyages en Orient. « Je porte sur les épaules deux armées entières » dira-t-il à propos de cette évocation des guerres puniques saluée par Georges Sand. En 1869 il publie L’éducation sentimentale, roman d’initiation où s’entrecroisent tourments intimes et prétentions révolutionnaires, 1848 dans le miroir. Son dernier roman Bouvard et Pécuchet « l’achève avant qu’il ne l’achève », l’écrivain meurt le 8 mai 1880. Il nous reste le style.