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Point de vue

Guerre des langues : le français trahi par les siens.

"Anglais, arabe, espagnol : il existe une guerre des langues entre les Nations. Dans cette bataille, plus décisive qu’on ne le croit, le français dispose de sérieux atouts , mais une partie de nos "élites" préfèrent l’anglais...".

Le journaliste Michel Feltin-Palas débute ainsi son article, fort à propos en cette journée internationale des professeurs de français, dans sa tribune de L’Express. Il poursuit :

"Nous sommes au tournant des 17e et 19e siècles. En plein conflit contre Napoléon, l’Angleterre prend une mesure radicale : elle interdit à ses ambassadeurs de parler... français. Surprenant ? Non car si l’Albion est réputée perfide, elle n’en connaît pas moins les règles de l’art militaire. Et notamment celle-ci : quand on prétend vaincre un ennemi, il faut toujours refuser l’hégémonie de sa langue, fût-elle celle de la diplomatie de son époque.

Cette anecdote historique est rapportée par Frédéric Pennel dans un livre dont la lecture devrait être imposée à tous les étudiants de l’ENA, de Sciences po et des écoles de commerce. Dans Guerre des langues : le français n’a pas dit son dernier mot, ce journaliste affûté démontre brillamment une vérité largement ignorée de nos dirigeants.

Dans le vaste monde, il existe une guerre des langues et, dans cette bataille, le français dispose à la fois de nombreux atouts et d’une étrange faiblesse. Ses atouts : des positions fortes et un prestige culturel considérable. Sa faiblesse : des "élites" ayant une fâcheuse propension à multiplier les anglicismes..."

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Sur le bout des langues - la tribune de Michel Feltin-Palas